Le chœur départemental de l'AUDE sous la Direction de William Hedley a interprété vendredi 24 septembre « le requiem allemand » de Johannes Brahms.
Ce concert m'a interessé pour deux raisons: J'ai des amies musiciennes qui chantent dans ce choeur et j'aime la musique de Brahms (qui est d'ailleurs aussi de Hamburg, ma ville natale).
L’épithète allemand n’a pas de connotation nationaliste, il exprime simplement le fait que le texte est en allemand et non en latin). En 1859 Brahms met en forme son projet de Trauermusik (musique funèbre). Il compose lui-même son texte à partir de versets bibliques.
Malgré son titre, l’œuvre, dépourvue de fonction liturgique, a peu à voir avec l’esprit de la messe des morts catholique : c’est avant tout une musique de consolation et d’espérance destinée aux vivants.
Chose remarquable, cet arrangement pour piano à quatre mains n'est pas l'oeuvre d'un étranger comme ce fut le cas plus tard pour un bon nombre d'oeuvres orchestrales ou chorales de Brahms. Le compositeur, favorable à la diffusion à grande échelle de son oeuvre, écrivit lui-même une version réduite du Requiem allemand (Ein Deutsches Requiem), pour solistes, choeur et deux pianos ou un piano à 4 mains.
Solistes :
Piano, Martine Laure et Florence Rouichi-Gallot
Solistes, Karla Doyen et Hervé Milhau
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