La journée de formation pour les accompagnateurs en montagne (AMM) a été animée par l’ancien directeur du CNRS à Moulis (Ariège), Alain Mangin, maintenant à la retraite et chargé de mission de ce centre CNRS. Cette journée était vivifiante, tant l’enthousiasme d’Alain a passionné tout le groupe.
J’ai du mal à comprendre la géologie. Tant qu’on me l’explique cela a l’air cohérent, mais du moment où il faut le reconstituer lors d’un guidage, ma présentation me paraît bien pauvre.
Je retiens de cette journée différentes choses :
Depuis 3 ou 4 ans l’Europe fait l’inventaire du patrimoine géologique. A côté du patrimoine culturel et naturel, on protège maintenant aussi le patrimoine géologique. Le réseau souterrain de la haute vallée de l’Aude (grotte d’Agouzou) et l’Ariège avec l’Herzolite de l’étang de Lers, mais aussi Fontestorbes, la fontaine intermittente, sont retenus comme géo-parc.
La géologie est l’histoire de la terre (à grande échelle). Les étages y sont des repères.
En face d’un phénomène, le chercheur doit se poser la question : »Pourquoi cela s’est fait comme cela ? » Du moment où l’on a une explication, le travail du chercheur commence pour prouver la vérité de cette solution. Ce n’est plus de la mémoire qui prime mais la logique. Le nom des pierres n’est pas essentiel mais le concept qui est derrière ce phénomène.
La géologie est en train de changer. Ce n’est plus une science de l’histoire de la terre qu’il faut apprendre par cœur. On essaye maintenant d’intégrer le savoir des autres sciences pour expliquer les phénomènes géologiques.
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