J’ai entendu la Pavane interprétée par le chœur Voix d’Apamée et l’ensemble Cordialis et on est en train de la travailler aussi avec le chœur départementale de l’Ariège (version avec piano). Donc, voilà quelques mots concernant cette Pavane chantée :
La Pavane est devenue une de œuvres les plus célèbres et populaires de Gabriel Fauré (né en 1845 à Pamiers – mort en 1824 à Paris). Ecrite en 1887, dédicacée à la comtesse Greffuhle qui avait réalisé le rêve du musicien de voir sa Pavane dansée, accompagnée d’un chœur et d’un orchestre invisibles.
Le texte, assez précieux, est du comte Robert de Montesquiou-Fezensac du Gers, cousin de la comtesse. Plus tard reprise dans un spectacle chorégraphique à l’Opéra de Paris (1895), elle figure au répertoire des Ballets russes à partir de 1917.
(source : programme du festival 2010)
« C’est Lindor ! C’est Tircis ! et c’est tous nos vainqueurs !
C’est Myrtil ! c’est Lydé ! les reines de nos cœurs.
Comme ils sont provoquant ! comme ils sont fiers toujours !
Comme on ose régner sur nos sorts et nos jours !
Faites attention ! Observez la mesure !
O la mortelle injure ! La cadence est moins lente ! Et la chute plus sûre.
Nous rabattons bien leurs caquets !
Nous serons bien leurs laquais ?
Qu’ils sont laid ! chers minois !
Qu’ils sont fols ! Air coquets !
Et c’est toujours de même
Et c’est ainsi, toujours.
On s’adore ! on se hait !
On maudit ses amours.
Adieu Myrtil, Eglé, Chloé !
Démons moqueurs !
Adieu donc et bons jours aux tyrans
De nos cœurs !
Et bons jours ! »
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