Le 16 mars 1244, plus de 200 cathares furent brûlés sur un gigantesque bûcher au pied du château de Montségur (Ariège). Une femme fut amenée à Bram (Aude). Voilà, c'est tout ce qu’on sait. On connaît le nom d’une soixantaine de personnes : des bonshommes et des bonnes femmes. Quelques personnes se sont fait « consoler » quelques jours avant le bûcher. C’est-à-dire, ils ont reçu le consolament, l’unique sacrement du catharisme, celui qui sauve les âmes.
Après presque un an de siège mené par le sénéchal de Carcassonne, un rude combat pendant l’hiver 1243/1244, puis une trêve de deux semaines, Peire Roger de Mirepoix, le chef militaire de Montségur, beau-fils de Ramon de Péreille, seigneur du lieu, a dû capituler.
Les habitants de ce site avaient le choix de dire : ou bien je suis catholique et je reste en vie ou je suis cathare et je serai brûlé.
Les survivants ont déposé devant l’inquisiteur Ferrer. Ces registres sont une source très précieuse pour comprendre la vie sur cette montagne pendant plusieurs mois.
Pratiquement tout le clergé cathare fut anéanti avec ce bûcher.
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